encore une journée à recevoir des coups, sans rien dire. encore une journée où j'ai été traité comme un bon à rien, de part ma particularité de fourchelang, mais aussi à cause de mes actes passés. encore une journée où je rejoins le dortoir, la lèvre en sang après un dernier cours contre les forces du mal. cours de défense contre les forces du mal ? tu parles. j'ai jamais eu plus ennuyeux que ça. au fond, quel cours était vraiment intéressant ? sûrement aucun. balançant mes affaires sur le bureau, qui ressemblait plus à un chantier qu'à un bureau, je viens à rejoindre mon lit, fouillant sous mon matelas pour y trouver un bouquin remplit de sortilèges très peu recommandés. en clair, ce genre de sortilèges étaient clairement fait pour de la magie noire, le genre de sortilège que l'on nous interdis ici, à meihua. malheureusement, j'ai bien peur que ces derniers temps, le mauvais coté de ma personnalité reprenne le dessus, donc autant la laisser s'exprimer au mieux, quoi qu'il en coute. malheureusement, mon aspiration soudaine aux forces du mal fut interrompu par quelqu'un d'encore plus maléfique que moi. balançant mon livre sous l'oreiller, j'adresse un regard noir à mon camarade de chambre avant de m'adresser froidement à ce dernier. t'aurais pas pu venir plus tard ? comme si le supporter en cours n'était pas suffisant, il fallait en plus que je le supporte la nuit, dans cette chambre, ainsi que dans cette maison, tout comme au réfectoire, à mes cotés. c'était clairement trop. j'aurais aimé avoir un peu d'intimité pour réviser dans le calme et sans boulet à mes cotés.
Dernière édition par Liu Zaïn le Dim 14 Fév - 16:17, édité 1 fois
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―Lun 11 Jan - 14:40 ―
J'ai séché les cours aujourd'hui encore. De toute façon si j'y étais allé je me serais endormi sur la table, alors à quoi bon ? J'en ai marre des cours, je préfère de loin faire le mur ou aller emmerder quelques intellos coincés à la bibliothèque. Mais aujourd'hui l'un d'entre eux m'a contrarié. Il a fait une remarque qui ne m'a pas du tout plu et j'ai perdu le contrôle. Oh j'aurais très bien pu lui faire regretter ses mots, lui briser quelques côtes et lui faire perdre toute sa dignité, si seulement ma véritable nature ne s'était pas réveillée. Il m'a mis en colère, et j'ai littéralement bouillonné de rage. Je me suis enflammé et j'ai laissé cette haine me consumer pour renaître presque une heure plus tard, libéré de toutes mes ondes négatives. Ça m'énerve, d'avoir si peu de contrôle de moi-même. Mais il y a des choses sur lesquelles personne n'a le droit de plaisanter à mon sujet, des choses qui me privent du peu de sang froid dont je dispose. Alors je décide de retourner à ma chambre pour prendre une bonne douche bouillante. L'hiver est particulièrement pénible pour nous les phoenix puisque nous avons besoin d'une température bien plus élevée que celle nécessaire aux simples sorciers, je suis donc condamné à grelotter de froid, enroulé dans mon écharpe. Mais lorsque j'ouvre la porte de ma chambre, je comprend bien rapidement que la soirée ne se passera pas calmement. Un sourire fourbe étire mes lèvres et je fixe avec une grande attention mon vis-à-vis. « Bonsoir trésor » et il ne perd pas de temps pour cracher son venin. Venir plus tard hein ? Et pourquoi au juste ? « Non, je savais que je te manquais trop. » Je le fixe quelques secondes avant de me désintéresser de lui, laissant mon regard courir sur son bureau ravagé. Finalement, je relève la tête à ses derniers mots, retirant mon écharpe pour ensuite m'adosser à son meuble, croisant les bras sur mon torse. « Bah voyons, fais attention mon chou, à force de sortir ta langue de vipère t'as fini par t'ouvrir la lèvre, ou alors c'est parce que tu sais pas te défendre ? C'est un comble pour un meutrier tu crois pas ? »
comment pouvait-il être si insultant ? je ne comprendrais jamais ce type là. il est un mystère, mystère dont je ne souhaite même pas en percer le secret. plutôt que de répondre à ses accusations et ses provocations, je soupire doucement et me laisse tomber sur mon lit, lui tournant le dos sans prendre part à ses dires. il n'avait pas tords d'un coté, mais d'un autre, il n'avait pas le droit de parler ainsi, sans réellement savoir réellement ce qu'il en était de la réalité des faits. c'est à cause des merdes dans ton genre que je suis comme ça, donc ferme là avant de parler. c'était assez blessant pour moi de me dire que la majorité des personnes étaient comme lui. au fond, je suis sûr de ne pas être quelqu'un de mauvais et même si je le suis, c'est surement à cause de ce genre de personne n'est-ce pas ? je ne sais plus réellement quoi penser. au final, un faible soupir m'échappe avant que je ne finisse par me lever pour attraper mes cours sur le bureau. bousculant le jeune brun, je saisis seulement l'un des livres, sans réellement savoir si c'était le bon ou pas avant de retourner sur mon lit, essuyant grossièrement le coin de ma lèvre. si t'as eu une mauvaise journée, va jouer les caïds ailleurs s'il te plait, j'ai pas de temps à perdre avec quelqu'un qui ne sait même pas ce que c'est que d'avoir un coeur et de réel sentiments.
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―Lun 11 Jan - 18:14 ―
Zaïn m'intrigue. Il me rend curieux, il attire mon attention. Je ne cherche pas à devenir son ami ou à me rapprocher de lui, je veux juste décortiquer sa personnalité, comprendre pourquoi il est comme ça. Et comment il peut accepter de se faire traiter ainsi. Je n'ai pas pitié de lui, après tout c'est son problème, mais comment peut-il avoir une réputation aussi redoutable tout en se laissant maltraiter par tout le monde ? Je ne le comprend pas. Il a tout ce qu'il faut pour se faire respecter, mais il ne s'en sert pas, quel idiot. Et moi au fond, ce n'est pas vraiment de la méchanceté gratuite que je lui offre, je fais juste ça pour tester ses limites, et voir ses réactions lorsqu'il perd le contrôle. Car après tout, on a tous un pallier qui finit par nous faire exploser. Et je veux voir de quoi il est capable lorsqu'on le pousse à bout. C'est pour cette raison que je le provoque constamment en espérant atteindre un jour mon objectif. Ce type m'énerve, il est toujours aussi neutre, même quand il crache son venin il ne crie pas et je déteste ça. Quand quelqu'un est indifférent face à moi. Ma mâchoire se serre à ses mots mais je ne répond pas, c'est lui qui doit craquer, pas moi. « Évidemment, toujours la faute des autres hein.. » Si ça le dérange tant que ça d'être une victime, pourquoi il ne se rebelle pas ? C'est totalement illogique. Je le laisse s'approcher, grognant lorsqu'il me bouscule avant de reprendre ma place initiale. Mais lorsqu'il reprend la parole, mon sang ne fait qu'un tour. « Pardon ? » Bien joué connard, j'ai perdu le contrôle avant toi. « Et c'est toi qui parle ? Non mais tu te fous de ma gueule ?! » Mon espèce est connue pour s'emporter très facilement, et je sens déjà mon corps prendre une température bien trop chaude. J'attrape le col de son haut et le force à se relever, et tant pis si ma main lui brûle le cou. « Je vais être clair, tu sais rien de moi, rien du tout. Alors me parle pas de sentiments t'as compris ? » Je le déteste de réussir à m'atteindre si facilement, je le hais pour m'avoir fait penser à mon ex.
bien que ses mots pouvaient m'atteindre, je gardais mon sang froid, car je savais qu'un mauvais sort était rapidement arrivé. je ne sais pas comment l'expliquer. je ne sais pas pourquoi je suis comme ça. tout comme je ne comprends pas ce besoin d'user de magie noire alors que je sais au fond que je suis capable de faire de grande chose si j'utilisais cette magie pour la bonne cause. au final, je me perds de jour en jour dans le chaos que les autres me créé petit à petit. la douleur ne cesse d'alimenter ma colère qui se transforme en haine et change cette douce magie blanche en terrain obscur et dangereux. ils sont certainement les fautifs de ce que je suis devenu et pourtant, je n'arrive plus à user de ma magie, sur rien ni personne. mes notes sont catastrophiques quand à ma personne, elle l'est surement tout autant. pitoyable. minable. tout y passe et pourtant, je n'arrive pas à me relever, je ne veux pas. je veux rester dans cette obscurité. je sais que wen han m'en veut et au fond, ça me déplait même si mon visage affiche un sourire narquois. je ne veux pas lui faire de mal, même si il représente le genre de personne que je déteste. je sais rien de toi, c'est vrai. tout comme tu ne sais rien de moi à part des bruits de couloir, n'est-ce pas ? c'était chaud, dans tous les sens du terme et pourtant, je gardais mon calme, et même si cette chaleur douloureuse se faisait de plus en plus imposante, je m'en fiche. au contraire même, plutôt que de le repousser, je m’imprégnais de lui, de sa personnalité et de son âme, sans même qu'il ne s'en rende compte. tu as des cordes sensibles et j'en ai aussi, donc je suppose que nous sommes quitte. et encore. je n'en resterai pas là avec lui. lâche-moi s'il te plait, j'ai autre chose à faire que subir ta mauvais humeur. j'en ai assez avec celle des autres. je me débats comme je peux et finis par me sortir de moi même de son emprise avant de retourner à mes occupations, lui tournant à nouveau le dos. tu n'es qu'un bon à rien, tout comme moi et les gens comme nous, ils ont aucun avenir, que ce soit ici, ou ailleurs. on peut pas être comme tout le monde, donc n'essaie pas d'être plus fort qu'un autre, ça sert à rien.
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―Lun 11 Jan - 21:07 ―
Ce n'était pas prévu, c'est lui qui devait perdre le contrôle, pas moi. Mais je n'y peut rien, dès qu'on me rappelle de près ou de loin ma dernière relation, je deviens dingue. Malgré les apparences, je suis loin d'avoir tourné la page et j'en veux toujours terriblement à cet homme qui n'a fait que m'utiliser pendant tout ce temps, j'ai trop longtemps fermé les yeux sur son attitude pourtant évidente. Je n'étais qu'un jouet entre ses mains d'adultes, tout ça pour se vanter de se taper un gamin phoenix. Mais moi je l'ai vraiment aimé, j'ai toujours excusé ses dérapages, j'ai naïvement accepté lorsqu'il disait que même s'il me faisait des cicatrices, il me suffirait d'une renaissance pour les effacer. Mais les balafres de ma mémoire elles, elles sont définitives. Et tout ça est encore trop récent pour que je puisse passer au dessus d'une remarque comme celle que Zaïn vient de me faire. Je n'ai pas de coeur ? S'il savait ce qu'il avait subi, mon coeur, est-ce qu'il se permettrait d'ouvrir sa gueule comme ça ? Est-ce qu'il sait ce que c'est que de passer ses journées à draguer pour oublier une histoire ? Il me voit sans doutes comme tous les autres, comme un salop qui a tous les soirs une personne différente dans son lit. Mais en réalité, personne n'a partagé mes draps depuis cet homme. Alors je ne répond même pas à sa première question, j'en ai rien à foutre. Non, nous ne sommes pas quittes. Lui se moque bien de mes paroles, mais dans mon cas, les siennes m'atteignent. Je bouillonne. Je n'arrive à rien faire d'autre à part le fixer, la mâchoire crispée. Et je ne le rattrape pas lorsqu'il se libère, il faut que je me calme avant de m'enflammer pour la seconde fois de la journée. Et ses nouveaux mots me figent. « Ta gueule. » Je vais le buter. Lui faire regretter la moindre de ses paroles. Je ne suis qu'un bon à rien ? c'est la dernière phrase que l'homme qui me sert d'ex m'a dit. « Le seul raté ici c'est toi c'est clair ? » Il m'ignore, comme si je n'avais pas la moindre importance. Je le force à se tourner pour qu'il me fasse face et le plaque contre un mur de la pièce, une main beaucoup moins brûlante que tout à l'heure sur sa gorge. « De quel droit tu te permets de me dire ça ! Ferme ta putain de gueule ! » Je hurle de rage, mais mes yeux brillants trahissent sans doute ma faiblesse. Et je le relâche. J'en ai marre. Un rire froid m'échappe, et je lui tourne le dos pour aller dans la salle de bains, claquant la porte au passage.
si seulement tout ça n'était qu'un mauvais rêves, ça arrangerait ma vie. j'ai jamais demandé à attirer l'attention sur moi, tout comme j'ai jamais demandé à tuer mon père. c'était seulement un accident. un foutu accident. au final, ma vie n'était que chaos et déception, tout comme ce soir encore. à en juger l'état de mon camarade de chambre, encore une fois, j'avais clairement été méchant, sans même avoir à user de ma baguette cette fois-ci. je ne sais pas pourquoi j'ai ce besoin de faire du mal aux gens, tout comme je ne sais pas pourquoi les autres se sentent obligés de me faire savoir que je ne suis pas le bienvenu ici. au final, je ne sais rien. lui non plus il ne sait rien. je m'approche de cette porte qui venait à peine de claquer, essayant malgré moi de l'ouvrir avant de comprendre qu'il l'avait verrouiller. tu veux bien ouvrir s'il te plait ?.. encore un essais et voilà que la porte s'ouvre finalement. maudit vieux bois. la poignée était seulement bloqué. au risque de me faire cramer comme une simple brindille, je pénètre dans la salle de bain et m'approche du jeune noiraud, restant à quelques centimètres de lui. ne punis pas les autres de ton malheur s'il te plait. au fond, une relation amoureuse était-elle plus importante qu'un lien brisé avec sa famille ? est-ce plus important encore que d'être poussé vers les ténèbres, jour après jour ? au fond, je ne sais plus moi même ce qui est bon, et ce qui ne l'est pas.
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―Mar 12 Jan - 19:34 ―
Je mens, constamment, à tout le monde. Je me fais passer pour quelqu'un que je ne suis pas, je joue au gros dur prétentieux mais au fond ce n'est pas moi. C'est simplement ma façon de me protéger du monde extérieur, je ne veux plus être ce gamin si facilement manipulable et au moins avec ce faux caractère monté de toutes pièces, personne n'ose se servir de moi à présent. Mais en contre partie, je suis devenu méprisable, un véritable démon, un parfait connard. Peut-on réellement me blâmer pour ça ? Oui, probablement, mais c'est la seule solution que j'ai trouvé. L'attaque est la meilleure défense à ce qu'on dit. Seulement, ce masque est fragile, friable, et au moindre coup de vent il disparaît. C'est ce qui vient de se passer, une fois de plus. Il n'a fallu qu'une seule remarque pour que je redevienne aussi vulnérable d'un nouveau né. Et le pire, c'est que Zaïn n'a même pas directement mentionné ma dernière relation, pas même de loin. C'est plus fort que moi, je n'arrive pas à passer à autre chose, et il y a quelque chose chez mon vis-à-vis qui me rappelle cet homme. Sans doute cette attraction étrange qui pousse mes yeux à se poser sur lui dès qu'il entre dans mon champ de vision. Mais pour le moment je ne veux plus le voir, voilà pourquoi j'ai fui dans la salle de bain. Je glisse ma tête sous le robinet et laisse l'eau froide refroidir mon corps avant de me raidir à sa demande. Pourquoi veut-il entrer ? Pourquoi est-ce qu'il demande si poliment ? Je coupe l'arrivée d'eau sans m'essuyer les cheveux, de doute façon ils seront secs dans moins de deux minutes. Et je me tourne face à lui lorsqu'il ouvre la porte, la mâchoire serrée. Un rire nerveux m'échappe à ses dernières paroles et j'essuie rapidement mes yeux. « À quoi tu joues ? Pourquoi tu parles comme ça alors que juste avant tu me crachais presque à la gueule ? » Un soupir, une seconde d'inattention et je me perd dans son regard. Ma colère s'efface pour laisser place à ma peine, mais je ne baisse pas la tête. « T'as raison, j'suis un moins que rien, une vraie merde. » Je prend doucement sa main dans la mienne pour la poser sur mon torse, me rapprochant plus près encore. « Mais s'te plait dis pas que j'ai pas de coeur, surtout pas avec c'que tu lui fais..»
il y a bien des situations qui ne s'explique pas. cette situation là, qui avait débuté depuis quelques minutes maintenant, n'avait rien de normal. trop de questions se bousculent dans nos têtes. bien trop de souffrance et de destruction dans une seule et même chambre. il fallait se douter qu'un jour, ça ne passerait pas. l'exemple de ce soir est une preuve évidente qui fait que nous ne sommes pas fait pour nous attendre et pourtant, tout nous rapproche, tout en nous éloignant. je ne sais pas quoi faire, fuir ou pas. mon regard croise le sien et j'arrive à avoir de la peine pour lui, tout comme de la colère. une partie de moi voudrait le rassurer alors que l'autre, rêve de lui refaire le portrait. ses mots se brisent finalement au niveau de mes oreilles et mes yeux se baissent pour observer son geste qui accompagne ses paroles. ma main sur sa poitrine, je relève les yeux et m'approche à nouveau. un faible espace est encore présent entre nous et pourtant, mon visage est proche du sien. assez pour frôler ses lèvres. je ne t'ai rien fais. jusqu'à maintenant.. mes lèvres faiblissent et les voilà maintenant contre les siennes. débutant un baiser où se mélange tendresse et fougue, je reste confus dans mon geste avant de m'éloigner soudainement de lui, le regard perdu, complètement désorienté. je ne suis pas lui..je ne suis pas cet homme donc ne fait pas ça. un regard noir apparait et je quitte finalement la pièce pour rejoindre à nouveau mon lit. pris d'un sentiment de confusion, je repensais à ce baiser avant de glisser ma tête sous l'oreiller, poussant plusieurs jurons, me punissant de mon comportement.
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―Mar 12 Jan - 20:42 ―
Pour la première fois depuis ma rupture, j'ai trouvé le courage -ou la folie, je ne sais pas trop- d'exprimer réellement ce que je pense, d'être moi-même et de tout assumer. Je suis fatigué de faire semblant, de me faire passer pour quelqu'un que je ne suis pas en allant jusqu'à me mentir à moi-même. À force de jouer la comédie, je ne sais plus qui je suis, j'avais oublié que le véritable Wen Han n'est qu'un enfant apeuré et naïf, un faible. Mais ce soir je n'ai pas la force de faire semblant, de continuer à provoquer une bagarre entre moi et mon aîné pour cacher la véritable nature de mes sentiments. Parce qu'au fond, je ne le déteste pas vraiment. Je ne l'aime pas non plus, mais il m'intrigue. Pire que ça, il m'hypnotise. Quoi que je fasse, mes pupilles fuient toujours dans sa direction lorsque nous sommes dans la même pièce, et ma température corporelle augmente systématiquement de plusieurs degrés lorsqu'il est près de moi. Je veux comprendre pourquoi. Pourquoi il me fait cet effet, pourquoi il est comme ça. Et même si je ne le montre pas, l'image qu'il a de moi me blesse. Je sais que c'est de ma faute, après tout ce que je lui fais subir c'est normal qu'il me voit comme le pire des connards, mais ça me fait tout de même mal de constater qu'il pense que je n'ai pas de coeur, alors que ce dernier prend toujours un rythme fou lorsqu'il est dans les parages. Et sa main contre ma peau rend ce petit organe fou, et encore plus lorsqu'il s'approche si près que nos souffles se percutent et que son parfum m'envahit. Sa voix grave me fait frisonner, et lorsqu'il scelle nos lèvres, c'est comme un électrochoc qui secoue tout mon corps. J'y répond presque immédiatement, laissant un faible soupir de satisfaction s'échouer sur ses lippes si délicieuses. Et d'un coup, plus rien. Je le fixe sans comprendre, et ses mots me poignardent. Je reste plusieurs secondes immobile, totalement perdu avant de fermer fort les yeux. Pleure pas putain, pleure pas. Les poings serrés, je retourne dans la pièce sans oser m'approcher. « Pas comme lui..? » Le noeud dans ma gorge fait dérailler ma voix et mes poings me font mal à force d'être crispés. « Alors c'était quoi ça ? T'es exactement comme lui ! Tu te sers de moi et dès que t'as eu ce que tu veux tu te casses ! Tu m'as fait baisser toutes mes barrières -non, tu les as explosées, tu m'as embrassé et maintenant tu veux même plus me regarder c'est ça hein ? C'était quoi, un pari ? Réussir à embrasser le pauvre type qui a offert ses lèvres à personne depuis des mois ? Bravo t'es un champion ! »
je n'étais pas le genre de personne qui cherchait à faire du mal aux autres, bien au contraire. je suis quelqu'un de plutôt terre à terre, mais bien souvent, la souffrance que l'on m’inflige se transforme en colère et fait de moi quelqu'un de détestable. je ne le fais pas exprès. c'est comme ça depuis que je suis enfant. on me brise pour me laisser reconstruire une âme pleine de chaos qui sombre dans cette obscurité dont la lumière se fait extrêmement rare. certains disent que je pourrais faire de grande chose si je me servais de mes pouvoirs pour la bonne cause, d'autre cherche, au contraire à me pousser dans les ténèbres. le pire dans tout ça, c'est que je ne les repousses pas, j'en viendrai presque à dire que j'aime être entouré de ténèbres, sans ça, je ne suis plus rien n'est-ce pas ? la puissance de ma magie ne serait rien sans cette part de ténèbres, j'en suis sûr. quand à ce garçon, il fait parti de mes ténèbres et il certainement la seule personne que je repousse, car à contrairement aux autres, il peut me brisé entière, peut être même définitivement. ses mots ont l'effet de plusieurs lames dans mon corps. même les pires insultes ne sont pas si douloureuses. me relevant du lit, le regard noir, saisissant l'oreiller, je me place face à lui et la colère qu'il dégage. je ne sais réellement quoi dire. je suis comme lui ? je t'utilise ? je te fais du mal ? un sourire en coin s'affiche l'espace d'une demi seconde avant de disparaitre. usant de toutes mes forces, j'inflige un coup violent au visage bien trop faussement angélique du plus jeune à l'aide de l'oreiller avant de saisir son cou assez violemment tout le repoussant, le bloquant entre un simple mur et ma propre personne. je suis pas cette merde ! je n'ai rien de semblable avec lui ! je n'ai rien de lui ! lui il n'a fait que te jeter comme une merde, moi je pourrais faire bien pire et tu le sais très bien. ma mère relâche son cou et mon poing s'échoue contre le mur, proche de son visage. la seule chose que tu ne comprends pas chez moi, c'est que je ne fais pas de mal volontairement ! je cherche pas à te pousser à l'extrême contrairement à ce que toi tu fais avec moi ! je ne suis rien donc je t'interdis de dire que je suis égal à cette merde tu m'entends ?!
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―Mer 13 Jan - 15:58 ―
Je ne suis qu'un pauvre con. Lorsque j'y repense, je ne comprend même pas pourquoi j'ai agi ainsi avec lui, je crois que c'était juste pour me sentir exister. Je ne voulais pas qu'il soit totalement indifférent à moi, mais je n'avais aucun moyen de faire en sorte qu'il m'aime, ou même qu'il m'apprécie. Alors j'ai voulu qu'il me déteste, c'est toujours mieux que rien. Je ne supportais pas de le voir m'ignorer totalement alors que de mon côté, j'étais constamment hypnotisé par sa présence. Je n'étais rien à ses yeux, mon existence était pour lui équivalente à celle d'un grain de sable. Insignifiant. Mais moi, malgré tout ça, je n'arrivais pas à détacher mon regard de lui, à tenter d'obtenir au moins une minuscule réaction. Mais rien. C'est pour cette raison que j'ai commencé à le provoquer dès que j'en avais l'occasion. Là au moins il me regardait, j'existait. Mais lui me déteste, et moi, je n'y arrive pas. C'est totalement insensé. Je pourrais avoir n'importe qui dans cette foutue école à mes pieds, mais non, c'est lui et seulement lui qui parvient à me rendre dingue. Mais à présent, seule la haine me traverse lorsque mon regard se pose sur lui, ou que son parfum arrive jusqu'à moi. Parce que j'ai faibli devant lui, je l'ai laissé détruire toutes mes barrières et me rendre assez vulnérable pour lui offrir mes lippes. Et il m'a rejeté. Il s'est éloigné comme si je le dégoûtais, comme si je n'avais plus aucune valeur maintenant qu'il a obtenu ce qu'il voulait. Trop distrait par cette rage qui bouillonne dans mon corps, je n'ai même pas le temps de me débattre lorsqu'il me bloque contre le mur, et je le laisse même faire. Je n'ai pas peur de la mort. Pas peur non plus qu'il me fasse mal, de toute façon c'est ce qu'il a fait en me fuyant. Il pourrait faire pire ? Comme quoi, me laisser tomber amoureux avant de me briser ? Je déglutis difficilement, sa main pressant toujours ma gorge mais je refuse de briser le contact visuel. Et lorsque son poing siffle contre mon oreille, je ne sursaute même pas, mon statut de presque-immortel me prive de ce genre de réflexes. Ses mots me font mal mais je suis incapable de le repousser : il est là, si près de moi que je peux voir avec précision chaque grain de sa peau si parfaite et pour rien au monde je ne mettrais un terme à ça. Alors je ne répond pas à ses provocations, je le laisse parler parce qu'il a raison sur tout. « J'suis désolé. » Pour tout ce que je t'ai fait, pour ce que je m'apprête à faire. Ma main glisse sur sa nuque froide et je scelle une nouvelle fois nos lippes, caressant les siennes avec douceur, embrassant sa plaie encore ouverte en veillant à ne pas lui faire mal. Puis je m'écarte de son visage, un faible sourire étirant le mien, le genre de sourire qui signifie " je me rend, t'as gagné". Je laisse mes phalanges redescendre lentement le long de son torse en soupirant faiblement. « Vas-y, fais moi pire, fais moi regretter tout c'que j'ai fait. »
il n'y a rien de réellement normal dans notre situation, et pourtant, pour la première fois, je sentais au fond de mois que quelques venait de s’apaiser. bon ou mauvais, je ne sais pas, mais il est clair que quelque chose avait changé. que ce soit en moi, comme pour mon point de vue envers le plus jeune. j'étais si en colère, mais si bien. cela pouvait être contradictoire, incompréhensible, ou que sais-je d'autre. vous avez bien raison. cela dit, malgré cette situation plutôt chaotique, quelque chose était différent. au diable ma rêverie, son baiser à l'effet d'un choc l’électrique, tout comme ses mots. je ne sais pas si il joue, ou pas. tout comme je ne sais pas ce qu'il cherche réellement, mais je n'aime pas ça. la tournure que prend cette conversation n'a rien de bon, autant pour lui que pour moi. je baisse finalement ma garde et lui tourne le dos, commençant à marcher calmement tout en étant pensif. je suis pas un monstre.. je suis pas né comme ça. je sais que je suis quelqu'un de bien au fond, mais c'est à cause des personnes comme toi que je suis comme ça.. il arrivait en faire en sorte que je me déteste moi même. il avait réussi, sans rien faire, seulement en usant que de quelques mots. si j'avais brisé sa barrière il y a quelques minutes, lui venait de briser la mienne. j'aurais jamais fais de mal sià quelqu'un avant et aujourd'hui, je détruis les gens sans même lever le petit doigt.. c'était une bien triste constatation et pourtant bien réelle. un soupir m'échappe et mon regard se porte sur le jeune brun. je l'examine assez longuement avant de m'approcher à nouveau, collant mon corps au sien. c'était une envie, un désir et peut être bien plus. on va se détruire plus qu'on ne l'est déjà, la seule différence c'est que toi, tu verras mon âme mourir avant le tienne. triste réalité. sans réellement calculer mon geste, je cède et scelle nos lèvres de la même façon que je l'avais fais il y a quelques minutes. c'était surement une nouvelle façon de se détruire, mais certainement la meilleure.
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―Ven 15 Jan - 22:50 ―
J'ai toujours fait en sorte que tout soit toujours sous mon contrôle, je ne laisse jamais sa chance au hasard. Mais ce soir je n'ai aucune carte en main, la situation ne cesse de m'échapper un peu plus à chaque seconde, et ça me déstabilise au possible. Je n'arrive pas à gérer mes émotions, mes mots, mes actions. Tout se passe dans l'impulsion du moment, et tout s'enchaîne de façon bien trop désordonnée. J'ai l'impression d'être un animal sauvage, qui agit seulement selon ses instincts sans penser aux conséquences. Et putain, mes instincts me font faire n'importe quoi. Je passe d'une émotion à l'autre en une fraction de seconde, et je ne sais plus quoi penser de tout ça. De lui, de moi, de nous. Qu'est-ce qui nous arrive ? C'est probablement l'accumulation de trop de choses qui explose d'un coup, comme une bombe qui va nous sauter au visage et faire des dommage collatéraux. Et je n'ai pas envie d'être la cause de tout ça, pas encore. Alors j'abandonne la bataille, je rend les armes et scelle contre ses lippes la promesse d'arrêter. Il peut faire ce qu'il veut de moi, après tout ce que j'ai pu lui faire subir, je ne peux l'en empêcher. Et pourtant lorsqu'il s'éloigne, il me blesse et cette impression de rejet me colle à la peau. Alors je baisse la tête, sans pour autant m'éloigner de ce mur, je n'ai pas la force de le rattraper. Et ses mots se répètent inlassablement dans ma tête. À cause des personnes comme moi ? Quel genre de personne je suis alors ? Un monstre probablement. Un poison qui s’immisce dans son sang et le détruit de l'intérieur. Alors lorsqu'il se rapproche de nouveau, je l'observe sans comprendre, toujours prostré dans mon silence. Finalement, ses dernières paroles font oublier à mon coeur de battre pendant un instant, et qu'importe si l'oxygène n'est pas correctement entré dans mes poumons, je ne peux pas m'empêcher de répondre à son baiser avec fougue, et ce malgré le goût métallique qui recouvre ses lippes abîmées. Mais ses mots reviennent dans ma tête, et je le repousse rapidement. « Faut pas que tu t'approches de moi ! » Ma respiration s'accélère, et je comprend. Pour la première fois, j'ai peur. Peur de moi-même. « Je.. j'ai jamais pensé que t'étais un monstre, j'ai même jamais voulu te faire de mal, j'voulais juste.. » Je réalise ce que j'ai fait et pour quelle raison, et à cet instant, je me dégoûte. « Je voulais juste que tu me regardes comme moi j'te regarde. » Mais je lui ai fait du mal, et je continue de lui en faire. Il a raison, je ne suis qu'un bon à rien. « Au final, tu t'es pas trompé à mon sujet. » J'ai envie de partir, mais quelque chose m'en empêche, alors je reste là, et malgré la situation, mes iris restent plantées sur lui, encore et toujours.
il y a de quoi devenir dingue et pourtant, je ne peux me résoudre à le laisser. bien qu'il reflète tout ce que je déteste, il a réussir à me faire voir une part de lui dont je ne connaissais même l’existence, bien que j'en doutais lourdement. au fond, malgré nos énormes différences, nous étions tout aussi semblables l'un à l'autre, bien que d'une façon assez éloigné. depuis plusieurs années maintenant, je cherchais à être compris. je courrais après une lueur d'espoir, une vision nouvelle d'un monde chaotique, monde que je m'étais créé au fil du temps. c'est lorsque je parviens à mettre enfin la main dessus que ses mots m'explosent au visage. il parle, il parle, il parle sans cesse jusqu'à ce que sa phrase finale m'achève. trompé ? comment aurais-pus alors que je sais pertinemment qu'il est celui dont j'ai besoin. j'avais juste besoin de temps pour le comprendre, rien de plus. puis lorsque je touche au but, il ose me dire que je me suis trompé ? je ne pense pas. si je me suis réellement trompé, pourquoi n'es-tu pas encore parti ? pourquoi ne changes-tu pas de chambre ? pourquoi rester là, face à moi, bloqué à cause de ton envie de rester avec la seule personne qui a osé te toucher depuis tout ce temps ? il avait peut être raison, mais je me permettais de défendre le contraire. ma main glissant sur sa joue, je laisse mon regard se perdre dans la noirceur du jeune phoenix. par envie, seulement par envie, mais aussi par attirance, je viens à nouveau sceller mes lèvres aux siennes. je me fiche de sa réaction, tout comme je me fiche de me tromper. si c'est vraiment le cas, alors tant pis, je finirais une nouvelle fois par m'enfoncer plus que je ne le suis déjà. dans le cas contraire, je laisserai une part de moi connaitre ce qu'est le bonheur tout en ayant le plus jeune à mes cotés. baiser rompu, je laisse un très faible espace entre nos deux visages, assez pour laisser l'air circuler tout en frôlant nos lèvres entre elles. ma main glisse lentement de sa joue jusqu'à son cou, descendant progressivement jusqu'à sa hanche. si je me suis trompé, pars d'ici. pars maintenant et laisse-moi derrières-toi, mais dans ce cas là, sache que je resterais toujours là, à courir après la seule personne que mon âme réclame.
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- the deathly hallows -
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―Dim 24 Jan - 22:54 ―
J'ignore ce qui est en train de m'arriver. Mes réactions, mes mots, mon manque de contrôle sur la situation, rien de tout ça ne me ressemble. J'ai toujours tout fait pour avoir l'image de quelqu'un de fort, quelqu'un qui ne laisse pas le hasard décider du destin de ma vie. Je déteste passer pour un faible puisque mon père m'a élevé en me répétant que le monde appartient aux phoenix, que nous sommes les plus forts, invincibles et que jamais, jamais je ne devais me montrer moins puissant que quelqu'un d'autre, surtout pas devant un simple sorcier. Mais pourtant c'est ce que je suis en train de faire. Face à Zaïn, j'ai toujours conservé mon image de sale gosse arrogant qui se fait un malin plaisir à rabaisser ceux que je considère comme inférieurs à moi. Mais au final, tout ça était factice. Je n'ai jamais considéré mon aîné comme un faible, mais il est vrai que je l'ai détesté. Je ressentais une profonde haine envers lui à cause de ce qu'il faisait de moi. Je lui reprochait secrètement d'autant m'attirer, de m'hypnotiser si facilement d'un simple regard, de me faire frissonner juste en passant près de moi. Mais au fond, je le détestait tout autant que je l'aimait. J'avais envie de le tabasser aussi fort que je désirais mêler mes lèvres aux siennes. Et que nos corps ne fassent plus qu'un. Dans l'amour ou dans la violence. Je voulais sentir sa peau sous mes phalanges pâles, sa langue dansant avec la mienne, et nos parfums se mélanger. Et à présent nous sommes quelque part entre les deux, vacillant entre l'envie de céder et celle de fuir l'autre. Et ses questions me clouent sur place, parce que je n'ai aucune réponse à lui offrir, je ne sais pas pourquoi tout ça. Mais il ne me laisse pas le temps d'y réfléchir, et je répond immédiatement à ce nouvel échange comme si c'était la chose la plus naturelle qu'il soit. Mes bras se croisent derrière sa nuque pour l'attirer plus encore contre moi. Ses lèvres sont délicieuses, et terriblement addictives, si bien que je ne peux pas m'empêcher de grogner légèrement lorsqu'il me prive de leur goût. Ses mots me font frissonner, et je réalise qu'à présent rien ne sera plus jamais pareil, qu'au final, je ne peux pas continuer à faire semblant de le détester.« J'peux pas partir, pas après tout ça. » Alors je ne perd pas de temps pour lier de nouveau nos lippes, sans la moindre hésitation. Ce baiser est encore plus passionné que les précédents, mes mains se promènent entre ses cheveux, sa nuque et le haut de son dos, tout mon corps se colle au sien et je sens ma température corporelle augmenter bien trop vite, alors je me détache un instant de ses lèvres pour lui souffler un rapide « Me laisse pas m'enflammer » avant de rétablir le contact. J'ai peur de ne pas réussir à me contrôler, de me laisser emporter par mes émotions. Ma peau est déjà probablement bouillante et je crains de le brûler mais d'un autre côté, je ne peux pas m'arrêter.
tout était devenu passionnel, peut être même trop en si peu de temps et pourtant, ça me plaisait. cette soudaine proximité, cet échange un peu trop fougueux, tout ça me plaisait. cette façon qu'il avait de dire ses mots, de me mettre en garde face à son pouvoir. tout ça me plaisait également, hors, malgré ceci, je ne voulais pas mettre fin à ce baiser. pas maintenant en tout cas. je me contente seulement de sourire à ses mots avant de l'embrasser à nouveau. je me fiche d'être brûlé tout comme je me fiche de ce qu'il peut se passer à l'avenir. au fond de moi, je sais qu'il saura contrôler son pouvoir, après tout, il n'a pas le choix, donc autant pratiquer cette volonté maintenant et le mettre à l'épreuve. on peut toujours s'enflammer tous les deux. un faible chuchotement entre ses lèvres qui fut glissé entre deux baisers. le provoquant subtilement, je glisse mes mains sous le seul tissus qui recouvrait son torse que je convoitais depuis bien trop longtemps maintenant. caressant sa peau du bout de mes doigts, glissant ces derniers d'un geste bien trop sensuel jusqu'à remonter lentement vers le haut de son torse. je suis dans l'obligation de rompre le baiser, déviant sur sa mâchoire, puis son cou. c'était chaud, dans tous les sens du termes, et pourtant, je n'arrêterai surement pas là. pas maintenant. je ne voulais pas réellement aller plus loin, seulement le pousser à se contrôler, mais à en croire la forte chaleur que dégageait sa peau sous mes lèvres, il avait certainement plus de mal que je ne le pensais. calmes-toi.. tu ne me feras pas de mal. un nouveau chuchotement glissé entre mes lèvres et la peau bouillante de son cou. le rassurant du mieux que je le pouvais, je savais au fond de moi que la tâche serait bien compliqué, mais certainement pas infaisable. j'étais bien trop têtu pour laisser ce genre de chose me rendre la vie impossible, tout comme la sienne d'ailleurs.
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- the deathly hallows -
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―Ven 29 Jan - 19:25 ―
Sa peau contre la mienne, nos respirations qui se percutent et qui se mêlent, mes lippes dansant contre leurs jumelles, tout ça, c'est bien trop. Trop bon, trop addictif. Mes mains glissent sur l'épiderme froid de sa nuque, ma langue attaque la sienne sans gêne, et rapidement cet échange est la seule chose qui occupe mon esprit. Il sent si bon, c'est presque inhumain. Et ses lèvres, mon dieu ses lèvres sont bien plus délicieuses que tout ce que j'ai pu goûter jusqu'ici, alors je les dévore, les presse contre les miennes comme pour y laisser leur empreinte. Et c'est tout mon corps qui bouillonne à ce contact, je ne me concentre même plus sur le contrôle de mes pouvoirs sauvages comme un mustang indomptable, si bien qu'ils commencent à prendre le dessus. Je n'ai aucune idée de la température actuelle de ma peau, mais elle est probablement bien trop élevée. Pourtant il ne recule pas, Zaïn ne tente même pas d'apaiser ce feu qui se réveille lentement, bien au contraire, il l'attise. Ses mots, ses gestes, tout ça me rend dingue. Un soupir d'aise parvient à se frayer un chemin entre nos lèvres gonflées lorsque ses mains se faufilent sous mon pull, puis d'autres suivent quand ses baisers dévient vers mon cou que je lui offre volontiers en basculant légèrement ma tête vers l'arrière. Mes doigts s'accrochent à sa ceinture et je colle son bassin au mien avant de reprendre mes caresses contre sa nuque. Et progressivement, chaque sensation pourtant si plaisante qu'il me procure devient une torture. Je perd progressivement le contrôle, paniquant à l'idée de déraper. Ma respiration se saccade et je n'arrive même plus à profiter de ses caresses. « Zaïn.. » Et comme s'il l'avait compris, il tente de me rassurer. Les lèvres pincées, je secoue la tête. « J'peux pas. » Comment pourrais-je être calme alors que ses phalanges pâles gravent contre mon torse une langue qui n'appartient qu'à nous, que ses lippes marquent ma peau qui bouillonne peu à peu ? Je prend une grande inspiration pour tenter de m'apaiser et détache mes bras de son cou. Je n'ose même pas le toucher de peur de lui faire mal, et ce n'est qu'après plusieurs secondes, lorsque je sens mon corps bien moins chaud qu'avant, que j'ose attraper ses poignets pour doucement sortir ses mains de sous mon pull pour ensuite glisser les miennes contre ses joues. Un rapide mais doux baiser de déposé sur ses lèvres et mon front se colle au sien. « Faut pas, on peut pas faire ça.. » Je m'en veux, mais je n'ai pas le choix, on ne peut pas aller plus loin. « J'en crève d'envie, mais c'est trop dangereux. J'contrôle rien, j'y arrive pas, surtout quand ça te concerne et j'veux pas encore te blesser. » Et oh pourtant, je rêverais de le sentir encore contre moi, qu'il imprime son parfum sur chaque parcelle de ma peau.
si il me voulait tellement, il allait devoir apprendre à gérer tout ça. bien que je me doute de la difficulté de la tâche, je suis loin d'être quelqu'un qui baisse les bras au premier obstacle. je soupire donc face à ses mots, restant malgré moi contre son corps brûlant alors que je peinais à trouver une solution à ce problème. réfléchissant longuement tout en me perdant dans le plus profond de son regard sombre, une idée finit par me venir par le plus grand des hasards. plissant légèrement les yeux, je saisis la main de mon vis à vis et l'attire sans rien dire jusqu'à la salle de bain où je finis par claquer la porte derrière nous. tu risques de pas vraiment apprécier, mais j'ai pas tellement le choix. le faisant progressivement reculer jusqu'à la douche, je le bloque contre le mur froid et humide de cette dernière avant de commencer à retirer le seul tissus recouvrant son torse. je me doutais bien que la suite des évènements allaient certainement le mettre en rogne, mais c'était surement la seule solution pour lui apprendre à tout contrôler. restant présent avec lui dans la cabine de douche, je viens à ouvrir l'eau froide sur nous. pour lui, ça ne sera que désagréable un court instant, mais pour moi, c'était une toute autre affaire. mon corps se colle à nouveau au sien et je viens à saisir son visage entre mes mains. oublie ce que tu es un instant et concentres-toi sur l'eau froide. froide. peut être même glaciale à ce stade. c'était limite au niveau de mon corps qui commençait à peiner face à la froideur de l'eau. dis-toi que cette eau froide, c'est moi, ou mes doigts qui glissent sur ton corps. t'as du mal à te contrôler, mais pour ça, trouve le juste milieu entre cette eau glaciale et ta source de chaleur.. contrôles-toi et fais de cette eau glaciale, une eau à bonne température. c'est la seule façon d'y arriver. si vraiment il trouvait la force et la volonté de faire ce que je lui dis actuellement, peut être qu'il y a réellement une chance de lui apprendre à se contrôler.
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- the deathly hallows -
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―Mer 10 Fév - 19:41 ―
Je ne peux pas le laisser continuer, je ne peux pas me permettre d'aller plus loin. Oh pourtant, j'en crève d'envie, il ne m'aura fallu que quelques minutes pour devenir totalement dépendant de ses lèvres, mais je ne peux pas. Tout ça est bien trop dangereux, si je venais à perdre le contrôle je pourrais lui faire affreusement mal alors je suis obligé de mettre un terme à cet échange pourtant si plaisant. Je reste silencieux, ma température corporelle redescendant progressivement. Qu'il est beau, c'est presque irréel. Son regard ébène, la courbe de sa mâchoire, ses lèvres si attirantes, j'ai si longtemps essayé d'y résister, mais maintenant que j'y ai goûté j'ai l'impression que je ne pourrais plus jamais m'en passer. Et je suis tellement absorbé par tout son être que je ne réagis même pas lorsqu'il me guide jusqu'à la salle de bain, me contentant alors de le suivre sagement. « Hein..? » Qu'est-ce qu'il veut faire, comment ça je vais pas apprécier ? Je le fixe sans comprendre, rougissant malgré moi lorsqu'il me retire mon pull. « Zaïn qu'est-ce que tu -ah ! » Putain c'est glacé ! Mes doigts s'accrochent à son haut et je tente de le repousser pour m'éloigner de ce froid, en vain. Ses mains sur mon visage me calment légèrement, mais je n'aime quand même pas cette situation. Je sens tout mon corps trembler, vidé de toute chaleur. La plus grande faiblesse de mon espèce, c'est le froid. On ne le supporte pas, il nous affaiblit et nous empêche de contrôler notre température. Alors je l'écoute à moitié, geignant sous cette sensation d'être totalement congelé, privé de ma chaleur habituelle. J'appuie mon front contre son épaule et tente en vain d'augmenter la température de mon corps. « J'y arrive pas.. J'peux pas faire ça ! » Ça en devient presque douloureux, ce froid s’immisce dans ma peau jusqu'à mes os, et gèle tout à l'intérieur, il n'y a pas de pire sensation possible pour un phoenix. « Zaïn j't'en prie laisse moi sortir, j'y arrive pas ! » Je sais que c'est inutile, qu'il ne me laissera pas abandonner et me forcera à rester ici jusqu'à ce que je réussisse, mais plus le temps passe, moins j'ai de forces et donc moins de chances d'y arriver. Je m'accroche à lui comme si ma vie en dépendait, comme pour le supplier. « S'te plait.. » Il ne cédera pas, je le sais. Alors j'attrape ses mains et le plaque sur mon torse avant de croiser mes bras derrière sa nuque pour l'embrasser un peu trop sauvagement. Mes dents se plantent dans sa lèvre inférieure comme une vengeance et je parviens à peine à articuler un « Touche moi » entre deux baisers. Si j'ai bien retenu une chose, c'est que sentir ses mains sur mon corps, et ses lèvres contre les miennes font tout de suite réagir mon corps, le réchauffant ainsi, et là j'en ai bien besoin. « Réchauffe moi et je régulerais la température.. » Je colle mon corps au sien, et progressivement, le froid s'apaise et devient supportable, mais son corps à lui ne se réchauffe pas. « T'es gelé putain.. »
il me rend faible. tellement faible. je n'ai jamais été aussi faible qu'en étant entre ses bras. la vue de son torse nu, l'eau coulant lentement sur sa peau, tout ça me rendait faible. plus faible que je ne l'ai jamais été. un plaisir visuel, mais également au touché. mes doigts étaient comme attirés par cette partie de son corps. des abdos faiblement dessinés étaient présent, ce qui rendait mon exploration encore plus gourmande qu'elle ne devait l'être. ses mots ont l'air de simple murmures lointains et pourtant, je suis si proche de lui que j'en perds mes sens. ses derniers mots me font sourire alors que je sens mon corps trembler tel une feuille étant porter par un vent glacial, cependant, malgré ce froid douloureux, je reste présent sous l'eau avant de sceller mes lèvres aux siennes, provoquant ses sens volontairement tout en murmurant à mon tour contre ses lippes. contrôle tout ça, c'est la seule façon de t'en sortir. concrètement, il y avait deux solutions. soit il venait à contrôler sa chaleur volcanique pour me sauver, soit j'allais crever comme un véritable idiot dans ses bras. c'était peut être ça la solution. le forcer. le mettre face au fait accompli et attendre qu'il agisse comme il le devrait avant qu'il ne soit trop tard. je veux bien t'aider, mais si tu pouvais éviter ma mort ça m'arrangerais..
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- the deathly hallows -
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―Ven 12 Fév - 20:53 ―
Je suis totalement perdu, quelque part entre le plaisir, celui de le sentir contre moi, d'avoir ses lèvres à seulement quelques centimètres des miennes, et la douleur, d'abord celle de cette eau gelée qui me lacère la peau, mais surtout celle de la peur de le blesser. Cette proximité, nos respirations irrégulières qui se percutent, son regard si profond dans lequel je me perd à la moindre seconde d'inattention, c'est tout ce que je n'osais rêver, tout ce que j'espérais secrètement sans pour autant avoir l'espoir qu'un jour ce soit possible. Pourtant nous y voilà, et même si je me suis imaginé ce moment des dizaines de fois, je ne sais pas quoi faire, divisé entre ce désir qui me hurle de m'abandonner à lui, et cette crainte qui m'en empêche. Alors je cède avec prudence, le forçant à poser ses mains sur ma peau nue qui frissonne au passage de ses doigts. Et ses lèvres, un simple contact avec les miennes suffit à me faire voyager dans un monde qui n'appartient qu'à nous, et je me sens comme une petite fille, avec des milliards de papillons dans mon ventre qui se cognent contre toutes les parois. Un faible gémissement pour seule réponse, et je me colle un peu plus à lui avec envie. Au diable ma chaleur, il n'y a plus que lui qui occupe mes pensées. Je hoche à peine la tête à ses derniers mots, glissant mes lippes le long de la courbe de sa mâchoire, puis dans son cou, l'embrassant jusqu'à l'épaule contre laquelle j'appuie de nouveau mon front pour me concentrer et ne pas perdre le contrôle, y déposant parfois un baiser. « On devrait pas faire ça.. » Non on ne devrait pas, mais ça ne m'empêche pas d'en crever d'envie. « Vraiment pas. » Mais je ne peux pas m'arrêter, et je laisse mon corps se réchauffer sans pour autant atteindre une température trop élevée pour ne pas le blesser, juste assez pour qu'il ait moins froid, et mes mains offrent quelques dernières caresses à sa nuque avant de glisser le long de son torse, jusqu'à son bassin. « C'est pas raisonnable.. » Ça ne l'est pas, mais déjà mes doigts s'affairent à détacher le bouton, puis la braguette de son pantalon. « Arrête-moi. » Parce que seul j'y arriverais pas, et si tu fais rien je vais m'offrir tout entier à toi, et on devrait pas.
je veux pas l'arrêter. je veux pas que ça s'arrête non plus. au fond de moi, j'ai surement peur. peur que demain, tout ça n'existe plus. peur qu'il ne disparaisse et qu'il se rende compte que je ne suis qu'une erreur. peur qu'il comprenne que je n'ai rien de bon et qu'il prenne la fuite pour se protéger. donc oui, je ne veux pas que ça s'arrête et quitte à passer pour un profiteur, je veux son corps, je veux son âme. je le veux lui, tout en entier et maintenant. pas dans deux jours, une semaine, un mois. c'est maintenant que je le veux. j'ai essayé de résister à tout ça. du plus profond de la noirceur de mon âme, j'ai essayé de lui résister, mais je n'y arrive plus, je suis à bout. c'est donc de cette façon, après une longue lutte que je m'abandonne à lui, sans chercher à comprendre. mes mains se glisse au niveau de la ceinture de son pantalon, mimant les mêmes gestes que les siens tout en frôlant toujours aussi grossièrement ses lèvres à l'aide des miennes. tu veux pas que ça s'arrête.. y a qu'à voir tes gestes. ses gestes qui étaient mélangé à une telle sensualité que je perdais pieds à chaque seconde. tant pis pour l'abstinence, cette chaleur étouffante qui flotte autour de nous me fait perdre la tête et je finis par faiblir à nouveau, mes lèvres glissent sur les siennes, échangeant un baiser certainement langoureux, alors que mes gestes perdaient en précision. cela dit, je viens enfin à bout de ce qui était bien trop imposant sur sa peau, faisant glisser difficilement le tissus sur tes cuisses, forcé d'abandonner ses lèvres pour descendre progressivement sur sa mâchoire, puis son cou, ainsi que son torse tout en finissant par son bas ventre. c'est avec une certaine difficulté que je parviens à retirer entièrement son pantalon avant de glisser lentement le bout de ma langue sur son torse avant de revenir face à lui. tu es sûr de vouloir arrêter ? encore une provocation, mais malheureusement pour lui, c'était loin d'être la dernière.
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- the deathly hallows -
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―Dim 14 Fév - 19:01 ―
Bien sur que je n'ai pas envie que tout ça s'arrête, les réactions de mon corps sont d'ailleurs d'excellentes preuves de mon envie bouillonnante. Zaïn a quelque chose que personne d'autre n'a. Il a cette aura terriblement attirante, ce regard hypnotisant et des lèvres si magnifiques qu'il est impossible de ne pas rêver de les posséder, de les caresser comme une légère brise pour ensuite les dévorer sauvagement. Il est bien trop beau, bien trop désirable . Le moindre contact entre nos corps, entre nos peaux frissonnantes me rend dingue, je perd la tête, je perd pieds dans ses bras. Même sous les flots gelés qui s'abattent sur nous, je sens encore son parfum si enivrant, je détecte la chaleur de son souffle erratique qui s’abat dans mon cou et chaque seconde passée contre lui me pousse à en vouloir plus, toujours plus. Et s'il ne m'arrête pas, je n'y arriverais pas seul. Ses mains s'affairant sur l'attache de mon pantalon me rendent encore plus impatient et je ne peux pas m'empêcher de grogner, comme pour l'inciter à aller plus vite. Puis un nouveau grognement de frustration m'échappe à ses mots. Évidemment que je ne veux pas que ça s'arrête. Mais peut-on vraiment continuer ? Son nouveau baiser semble vouloir dire oui, alors peu importe si ce n'est pas raisonnable, ma raison s'est envolée lorsque ses lippes se sont liées aux miennes. Ce soir on sera jeunes et cons, ce soir le monde nous appartient. Et ses croissants de chair glissant sur ma peau sont une exquise torture, mes doigts s'emmêlent d'eux mêmes dans ses cheveux et je ne parviens pas à retenir un gémissement trop aigu pour être viril. Et lorsqu'il arrête tout pour prendre la parole, ma main descend dans sa nuque et fait pression contre cette dernière pour le rapprocher et ainsi pouvoir dévorer ses lippes « Tais toi. » Mes doigts se frayent un chemin sous son haut pour caresser son ventre avant de descendre vers le sud, et je souris contre sa bouche en constatant l'effet que je produis sur son corps. Lentement, mes phalanges glissent à l'intérieur de son pantalon, caressant la bosse recouverte par son boxer et je relève un regard taquin vers lui en appuyant mes gestes. « Tu veux pas que je m'arrête. » Ce n'est pas une question, je le sais, je vois les réactions de son corps. Mais le mien réagit de la même façon, alors non, je ne veux pas arrêter. Je me rapproche de son oreille, l'embrassant lentement avant de chuchoter contre cette dernière. « Et moi non plus.. Si on brave les interdits, autant aller jusqu'au bout, non ? » Mes mains sortent de son pantalon pour tirer sur son haut, l'incitant à le retirer. « Zaïn j'en peux plus je.. je vais perdre le contrôle si on attend trop.. »
c'est un mélange de tentions, de passion et certainement d'attirance bien trop souvent refoulée qui faisait maintenant surface. cette dépendance si soudaine, cette envie bien particulière qui nous pousses tous les deux à aller au delà de nos limites. tout ça n'aurais jamais dû arriver et pourtant, nous voilà ici, dans cette douche, abandonnant tout espoir de résistance envers l'eau en rejetant nos propres vêtements au sol. nous voilà ici, à nous offrir l'un à l'autre, comme si chacune de nos vies dépendait de celle de l'autre. une forte alchimie et un sentiment bien partagé, si bien que les mots n'avaient guère besoin d'être prononcés pour comprendre ce que l'autre voulait. de la provocation et de l'envie. un pouvoir de possession et une obsession constante nous entourais, comme si rien d'autre n'existait en dehors de cette cabine de douche. je ne sais pas vers quoi nous allons, ni ce que nous deviendrons. la seule chose que je sais, c'est qu'il là, face à moi, brûlant d'envie au point de provoquer le membre présent sous ma ceinture. délicate attention, ou presque. ses derniers mots sonnes d'une drôle de façon, mais je n'ai plus le choix et lui non plus. retirant mes vêtements, je les laisses rejoindre leurs semblables avant de reporter mon attention sur le jeune phœnix. un peu de patience, juste un peu.. mes lèvres frôlent les siennes alors que ma main cherche à mettre fin à cette eau qui coule sur nos corps déjà bien en phase. une fois la fin de cette eau si glaciale venue, je saisis le poignet du noiraud et le sort de cette cabine, marchant à reculons jusqu'à la chambre. sans me soucier de savoir si ou ou non on finirait dans l'un de nos lits respectif, je pousse mon vis à vis sur le premier qui se présente à nous avant de me glisser sur lui, prenant appuie sur l'un de mes avant bras pour ne pas mettre tout mon poids sur lui. mes lèvres provoquent sans cesse les siennes alors que l'une de mes mains ne cesse de caresser sa peau de milles et une façons différentes. t'enflamme pas trop, on risque d'avoir des problèmes sinon. vérité vrai. si il venait à s'enflammer un peu trop alors que je suis bêtement prisonnier de son intérieur, cela allait réellement être un problème. au fond, j'espère juste que désormais, il sait comment contrôler tout ça, dans le cas contraire, ce qui doit être une des plus belles nuits de ma vie se terminera en véritable cauchemars.
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