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Ce pays qu’on love/hate en occident parce qu’il nous a parfois lancé des modes, parce qu’il a parfois tué notre foi en l’humanité, parce qu’il nous a souvent régalé avec ses sushis à emporter ; c’est le Japon et sa culture qu’on a trop de peine à cerner. Des fleurs de cerisiers au mois d’Avril aux émissions de télé où une gamine de 20 ans doit promener une flûte entre ses seins jusqu’à la ligne jaune, personne ne sait vraiment où fourrer son nez lorsqu’il tape « j a p o n » dans la barre de recherche Youtube. Au milieu de tout ça, y’a les japonais qui aiment leur pays, qui se fichent pas mal de l’occident et son jugement douteux, que certains considèrent comme mal placé.
Tokyo, 2016, ça grouille de monde et les touristes s’arrêtent pour demander dans un japonais gluant comment ça se fait qu’on trouve pas de cerisiers en fleur en décembre. Certains tokyoïtes se lancent des regards et tentent de ne pas foutre en l’air un peu plus leur image bancale. Tandis que d’autres rient ouvertement en balançant « C’est plutôt la période des goules affamées, décembre. »

En plein centre de Séoul, un grand bâtiment d'un blanc immaculé, aux formes harmonieuses et dynamiques, à l'image des jeunes gens qu'il abrite. Si vous vous approchez d'un peu plus près, vous pourrez entendre des conversations, des rires, des pleurs – comme dans toute école normale de la Corée du Sud. Mais vous entendrez aussi du piano, de la guitare, des chants, de la musique. Vous sentirez les vibrations des enceintes et des pas de danse sur les parquets. Et si vous entrez, vous pourrez entendre les tirades, déclamées sur divers tons, les accords et les vocalises. Bienvenue à la Moon Arts School.

Tokyo, cette magnifique métropole japonaise qui fait rêver le monde entier.
Mais Tokyo est avant tout une ville regorgeant de talents en tout genre. De jeunes gens du pays entier viennent s'installer ici dans l'espoir de réaliser leurs rêves, de percer dans leur domaine de prédilection. Le chant et la danse sont certainement les domaines les plus représentés, on ne compte plus le nombre d'idoles connues aujourd'hui en Asie et dans le monde entier. Les acteurs japonais sont de plus en plus demandés, en Europe comme en Amérique, mais cela ne s'arrête pas là. Les écoles et académies ont des listes d’attentes longues comme le bras. Il y a désormais un nombre important d’agence pour accueillir tout ces talents en herbes.

En 2010, Ikutama Taichi, avec l'aide de son épouse Tamiko, décide de se lancer dans le divertissement. Cet homme d'affaire qui a fait fortune dans l'immobilier souhaite désormais rendre possible le rêve de sa fille, et lancer un nouveau groupe pour qu’elle fasse carrière dans la musique. Il lance alors une audition en ligne, et ouverte à tous, afin de dénicher de nouveaux talents dans l'unique but de créer un nouveau groupe qui fera sensation au Japon. Rapidement, le nombre de postulants explose, et après des mois de sélection, Ikutama Taichi choisi les sept membres âgés de 15 à 19 ans qui formeront le groupe Seven Colors (SC).

Devant le succès du groupe, Ikutama-san décide pour en faciliter la gestion de créer son propre label, Niji Records. Ce succès ne cessera de grandir à tel point qu'Ikutama-san décide alors de ne pas s'arrêter à un seul groupe. Combien de talents cachés sont encore méconnus à ce jour ? Quels domaines attirent le plus de monde dans cette grande métropole ? Avec autant de questions sans réponse concrète, l’agence Rainbow Entertainement voit le jour. L’idée n’est pas juste de dénicher de nouveaux talents mais aussi de promouvoir encore plus ceux déjà présents. Ainsi une société de production voit le jour Rainbow Prod. et deux émissions de télé sont lancés présentés par les talents de l’agence en personne. En 2015, Rainbow Prod. s’est même lancé dans la production d’un drama avec en tête de casting les talents et juniors de l’agence, un coup marketing payant. Le magazine NEW COLORS est également géré par l’agence et permet de faire connaitre au public les coulisses de l’agence et les nouveaux talents à suivre.

Présent sur tous les fronts la Rainbow Entertainment a su s’imposer comme l’une des agences les plus complètes et les plus prisés du Japon. Des jeunes venant même de l’étranger pour tenter leur chance. Les auditions sont ouvertes toute l’année et tout le monde peut s’y essayer. Alors oseras-tu tenter ta chance ?

Busan. La deuxième ville la plus importante de Corée du Sud pour être plus précis. L'avantage par rapport à Séoul, c'est sûrement l'ambiance plus décontractée, mais également les visages étrangers. Prenez un instant pour vous. Fermez les yeux et respirez ; l'odeur du sable, de la mer, le bruit des vagues, du brouhaha ... N'est-ce pas cela, vivre ?

Si tu es là, c'est que tu viens d'emménager dans ce quartier autonome, récemment construit à la périphérie de Tokyo. Originalement construite pour les victimes de Fukushima, cette zone résidentielle a prospéré et accueille désormais toute personne voulant prendre un nouveau départ.
Shinkyo n'est pas immense, donc c'est un peu comme si tout le monde se connaissait, et tu croiseras souvent des têtes familières en allant faire tes courses ou rejoindre tes amis en ville, mais c'est aussi ça la magie de ce quartier : chaleureux et convivial. Et en plus, tout est à portée de main : plus besoin de courir les rues bondées de Shibuya pour faire ton shopping ou aller à la salle de sport. Il y a même un établissement scolaire et une petite université pour te dire !

Mais - parce qu'il y a toujours un mais, deux choses viennent noircir le tableau. La première est la présence active d'un réseau de Yakuza. Le clan Minato a la main mise sur beaucoup de trafics à Shinkyo et il faut savoir rester prudent. La police enquête pour démanteler ce réseau, mais tu sais bien que les Yakuza sont de nature discrète. La deuxième est que depuis quelques mois, des phénomènes étranges ont vu le jour à Shinkyo : certains affirment qu'un proche décédé est venu les voir dans le corps d'un autre, d'autres témoignent que depuis peu certains membres de leur entourage se comportent étrangement, comme s'ils n'étaient pas eux-mêmes. On y croit ou non, mais cette légende urbaine est désormais connue de tous à Shinkyo et on parle même de REBORN, des gens qui seraient décédés et se verraient réincarnés pour avoir une deuxième chance.

Il est très simple de tout plaquer pour venir s'installer à Shinkyo et prendre un nouveau départ. Le quartier attire les curieux, rien ne filtrant hors de son enceinte. Mais une fois sur place, il est difficile de le quitter, car ces histoires de surnaturel effraient tout autant qu'elles fascinent.

Toi aussi, viens jouer ton rôle à Shinkyo, le quartier où tout est possible.